[ Adolescence ]

Je te vois grandir et doucement t'évader
Je ne peux pas te retenir
Tes ailes se dessinent insensiblement
Traitresses, elles collaborent à t’affranchir
Sur la pointe des pieds
Un jour tu vas t'en aller
Le temps passe comme un caillou dans la chaussure
Un jour, viendra la fin de nos aventures
L’indépendance te courtise
Par ses promesses, elle te fascine
Tu sais, j'aurais voulu savoir faire des vocalises
Pour toujours demeurer ton héroïne
Oui , j'aurais voulu savoir chanter tu sais
Pour célébrer au-delà du monde entier
Notre garde partagée
Toi et moi, on aurait eu, un faux succès
Mais paraît qu'ce don là je ne l’ai pas
Alors quand c’est trop fort en dedans
Je griffonne des rimes en m’épanchant
Moi, je tente seulement d’écrire Acapella
Mais conjuguer ou fredonner,
Ca n’appréhende pas le temps
Cet assassin en liberté
Qui à jamais, m’a dépouillé
De ta jolie gueule de bébé
𝑆𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑎𝑢𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠.



Il y a quelques années, jamais je n’aurais pensé revivre ces fêtes avec plaisir, enthousiasme et excitation, surtout les années où mon fils n’est pas avec moi le 25 au réveil !

Qu’il sache désormais qui se cache derrière le « gros monsieur à la barbe blanche », m’aide aussi à prendre un peu de retrait vis-à-vis de Noël. Je ressens moins la sensation de « rater » l’essentiel.
Cette magie est si précieuse parce qu’éphémère, qu’il est plus difficile de ne pas vivre avec eux cet enchantement le jour J.
Je vais préparer ma belle table du 24 sans lui, mais en pensant à lui et en y ajoutant sa touche déco préparée ensemble.
Je vais confectionner les sablés qu’il aime tant, les roses des sables dont ils raffolent mais il est bien prévu de lui en réserver une (grosse) portion.
Bien sûr, je fais partie « de la team » qui le verra dans tous les cas le jour de Noël, puisque c’est une journée que l’on se partage. Le retrouver en fin de matinée, pour apprécier un moment parfait en famille, et le rendre en fin de journée pour qu'il rejoigne les festivités de sa deuxième tribu. C’est devenu notre rituel.
Cet apaisement fait tant de bien à vivre.
A l'approche de mes congés, je me réjouis même des temps de solitude où je pourrais me balader pendant des heures et photographier chaque coin de nature, passer mes journées en pyjama devant Netflix où je refuserai toute sollicitation, puis prendre du temps pour profiter de mes ami(e)s… avant de retrouver mon garçon pour terminer cette année de bien meilleure façon que d’autres se sont finies.
C’est le cycle de la vie ; ça s’en va et ça revient. Les mauvais jours, les jours heureux.
J’aurais pu rester au fond du gouffre, dans le désespoir, dans la nostalgie, dans la colère, dans les pleurs. J’aurais pu y rester oui, et toi aussi d’ailleurs, tu as le droit d’être encore dans cette tourmente.
Fais juste attention que tes enfants ne tombent pas pour te rejoindre. C’est ce qui m’a sauvé ; vouloir épargner à mon Titou de basculer dans le puits avec moi, m’a donné la force de remonter à la surface.
C’est mon souhait pour cette nouvelle année, que chacune, chacun d’entre vous trouve en soi cette accalmie, cette force de survie, malgré le manque, malgré les séparations, malgré l’absence.
Je ne dis pas que c’est facile, je ne dis pas que c’est définitif, je ne dis pas que c’est invariable, je dis juste que c’est possible.

Prenez soin de vous en ces derniers jours de décembre
Céline www.une-nouvelle-vie.com
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[ A quel prix ]

J’ai peur parce que j’oublie. J’oublie ce que c’est d’être un parent à temps plein. J’oublie les cris et les rires quotidiens. Les contraintes journalières.

J’oublie le désir de vouloir être seule parfois, parce que je suis seule, souvent.
Ce matin, je me prépare, je me regarde dans le miroir et j’ai peur parce que j’oublie.
Je me suis levée plus tard. J’ai le temps. Le temps.
Je n’ai pas à te demander de te dépêcher, d’enfiler tes chaussures, de ne pas oublier ton cartable, { parce que celui-ci pourrait éventuellement te servir … } Je ne ferai pas de détour par l’école. Alors cette demi-heure supplémentaire je me l’accorde.
Ce soir un apéro avec des amis, c’est mercredi, c’est permis.
Pas de devoir à vérifier, pas de repas à préparer, pas d’heure du coucher à respecter.
J’essaie de me rappeler, j’essaie. Avoir un enfant toujours, tous les jours, tous les soirs, tous les matins, toutes les nuits, tous les week-ends, toutes les semaines. Je ne sais plus. Je ne sais pas.
7 ans de toi à mi-temps, 3 ans et demi de toi tout le temps.
3 ans et demi de nous que je tente en vain de retenir. Tu étais là chaque jour. Les souvenirs sont flous, voilés parce que je ne savais pas ma chance d’alors. Et toi te rappelles-tu ?
Et si, avec ton papa, on s’était séparés plus tard, à ton âge d’aujourd’hui ? Peut-être que je n’oublierai pas mais toi, aurais-tu trouvé tes repères ? Et si on ne s’était jamais séparés, qui serions-nous ? « Avec des « si » et des « peut-être », on pourrait mettre un cachalot dans une boite d'allumettes ! »
Je n’ai pas la quantité de toi, j’ai la qualité de nous, oui, mais à quel prix ?!
J’oublie et je vais continuer d’oublier. Je ne serais plus jamais une maman du quotidien. Je ne serais jamais de celles qui en ont marre parfois de la marmaille.
Notre vie est jolie, elle est spéciale.
Ce lien avec toi, il est entier parce qu’il est incomplet

Je le sais. Oui. Mais à quel prix.
Céline



[ J'ai l' esprit casanier et l' instinct voyageur ]



Qu’il était bon ce petit week-end.
Qu’il est difficile ce début de semaine 😅

Durant les grandes vacances, il a été difficile pour moi de réellement « déconnecter » du quotidien, de la pression du travail, des incertitudes qui m’envahissaient et partir a été le seul moment où j’ai pu (un peu plus) lâcher prise.
C’est à notre retour, que je me suis dit que nous devrions nous évader plus souvent puisque ce sont dans ces moments-là finalement, que nous nous ressourçons le mieux.

Le tourbillon de la routine, des habitudes, des contraintes ; on ne prend pas le temps de vraiment s’arrêter.
Les activités, les devoirs, les repas de famille, les amis, même les week-ends sont souvent bien chargés et arrive le dimanche soir avec une sensation de « pas assez ».

Mais soyons honnête, partir demande du temps et … de l’argent.

Il faut savoir se réserver une journée ou deux jours et dire non aux éventuelles sollicitations qui pourraient s’inviter sur la période décidée pour partir.

Il faut anticiper et prendre le temps de chercher pour que l’échappée puisse correspondre à la localisation géographique choisie et au budget alloué pour cette escapade.

Quand on veut, on peut, hein ?! 😄

Initialement, ce week-end, je cherchais une cabane dans les arbres. Titou a très envie de vivre cette expérience et j’ai tenté de trouver LA cabane qui aurait pu correspondre à mes critères : pas trop loin, car nous devions être rentrés le dimanche midi pour une fête familiale, pas trop chère non plus à l’approche des vacances de la Toussaint et de … Noël.
(Il faut compter environ 150 € pour une nuit avec les oiseaux !)
« J’ai cherché, j’ai pas trouvé ».
Disons que mon périmètre géographique limité ne m’a pas aidé dans mes recherches et … beaucoup de camps complets ! Il faut vraiment anticiper pour réserver ce genre de logement insolite.

Mais je voulais partir !! J’avais besoin de partir ! Il avait besoin de partir !

J’ai cherché encore, et j’ai trouvé, car on trouve toujours …

75 € pour une nuit dans un appartement tout confort : cuisine, sanitaires, balcon, 2 chambres, et avec piscine intérieure dans la résidence ! Bingo. (Pour ceux qui possèdent un compte PayPal, il est désormais possible de payer en 4 fois sans frais, ici, soit environ 19 € pour 4 mois pour échelonner la dépense, cela peut parfois rendre service).

Alors je voulais de l’insolite, nous avons eu de l’insolite : l’appartement était situé dans une résidence pour seniors ! 🙈

En effet, ils proposent quelques logements non occupés à une autre clientèle.
Alors certes, je me suis dit est-ce que Titou va apprécier ? Mais ce qui compte, ce n’est pas vraiment où l’on va, c’est comment on décide de vivre ce moment-là.
Je nous connais, et je peux vous assurer qu’on a kiffé et qu’on a bien rigolé.

Il n’est pas obligé de se « mélanger » aux résidents. L’appartement offre tout le nécessaire pour vivre en « autonomie ». 
Une restauration est possible en salle ou en appartement à un prix défiant toute concurrence (14 € le repas) et le petit déjeuner, également, peut être servi en salle ou comme à l'hôtel, en chambre.
Sachant que ces prestations sont facultatives puisque le logement dispose d’une cuisine.

Nous avions accès à la piscine et à la salle de sport 😍

Alors, il existe peut-être par chez vous, ce genre de possibilité.

Comme je ne voulais pas non plus que nous soyons immergés dans une « maison de retraite » tout le WE, j’ai trouvé sur le trajet, une visite de jardin d’un château avec énigme à trouver. Nous disposions d’un casque, d’une carte et d’un téléphone et nous devions retrouver Gaspard le jardinier. (5 €/personne).
J’ai bien conscience que je n’ai qu’un seul enfant et que ces dépenses peuvent vite grimper avec une fratrie.

Chaque mois je mets de l’argent de côté pour les grandes vacances, pas assez pour régler la totalité mais une partie du moins.
Alors ces escapades du WE doivent bien sûr rester « abordables ».

Mais quand je cherchais à partir, on me proposait des hôtels avec des prestations à prix très intéressants sur Lyon (j’habite à 20km de cette magnifique ville).
On croit qu’il faut partir loin pour être dépaysé, mais en fait, faut juste ne pas dormir dans son lit.
On peut s’économiser des frais d’essence. S’offrir une nuit à l’hôtel, dans la région où nous nous trouvons, pour 35-45-50 € la nuit (demandez des lits jumeaux).

Vos enfants seront excités à l’idée de vivre une expérience différente. Votre complicité s’en trouvera renforcée.

Quelques idées ou suggestions pour un WE ou les vacances :

- Les appart-hôtels offrent de très bons rapports qualité-prix car vous disposez d’un appartement tout en ayant les prestations d’un hôtel et les prix sont souvent très intéressants surtout hors-saison.

- Booking.com est un excellent moteur de recherche mais comparez toujours le prix sur le site du logement trouvé car il est souvent plus intéressant (Booking se prend une commission sur les réservations)

- Airbnb offre aussi des prix attractifs pour un logement entier.

- Vous pouvez également contacter l’office du tourisme de la région ou la ville qui vous intéresse, ils peuvent parfois vous aider ou vous conseiller dans votre recherche.

- Il m’est arrivée aussi de contacter une agence de voyage (Leclerc Voyage), le devis est gratuit. Il suffit de leur indiquer votre budget et la destination (peut-être plus utile pour une destination sur une durée plus longue).

- Les maisons d’hôtes, les gites (à plusieurs) offrent aussi parfois de bons compromis.

Ne cherchez pas le luxe. Cherchez l’évasion.
Vivez chaque sortie comme une aventure ! Amusez-vous !

Par expérience, chaque fois que je suis partie seule avec mon garçon, nous avons vécu des instants géniaux.

Et il a aimé cette expérience auprès des personnes âgées, il était la mascotte de la résidence pendant quelques heures, ça l’a beaucoup amusé.
Notre appartement était peut-être plus grand que le mien.
On a mangé notre soupe mais au lieu de nous en plaindre, on en a ri !
Et voilà où se trouve toute la différence !

Il n’est pas non plus nécessaire de « découcher » pour s’amuser et se libérer l’esprit, un sac à dos, un pique-nique, une visite de château, du vélorail, un parc d'attraction, un musée, une journée au planétarium, ramasser des châtaignes pour ensuite les déguster, ça demande parfois un peu d’imagination, un peu de recherche mais il y a plein d’activés à partager qui peuvent permettre une échappée et des moments de complicité.

J’encourage même les « familles recomposées » ou dites « classiques » à prendre le temps de partager un week-end, une sortie, une journée, avec un seul de leurs enfants, chacun à leur tour.
Parce-que ces moments-là, ils sont précieux, riches d’anecdotes, ils sont uniques !


Je ne veux surtout pas vous inciter à vous endetter ou à partir, chacun fait comme il peut, comme il le ressent mais si ces quelques lignes peuvent vous donner quelques pistes ou quelques idées pour laisser le quotidien (parfois pesant) de côté pendant quelques heures ou plus,  alors tant mieux 😊


Prenez soin de vous !
Céline

© Une semaine sur deux

[ Rêves brisés et confessions intimes ]

A l’image de la story partagée ce week-end où une abonnée ressentait un gros coup de moins bien ; devoir partager ses enfants lui était devenu insupportable.

Je vais à mon tour, témoigner ici, comme je l’ai souvent fait d’ailleurs, mes états d’âme du moment. Pourtant, cette noirceur désormais, j’essaie autant que possible, de la garder pour moi car sur mes blogs c’est un message d’espoir que je souhaite véhiculer.
A travers mes posts, je veux démontrer que ce n’est pas toujours simple mais qu’il y a du bon dans toute mauvaise chose.

Mais aujourd’hui, peut-être parce que ça déborde un peu trop, mais aussi parce que je me dis que je pourrais peut-être aider d’autres mamans, d’autres personnes qui traversent parfois ces tempêtes, ce vide, qui va bien au-delà du manque de nos enfants, en leur rappelant simplement qu’elles ne sont pas seules à ressentir ces déprimes passagères.

On connait toutes et tous, à un moment donné, ce ras-le-bol, ce dégoût face à la garde alternée.

Même si souvent on y trouve des avantages, cela restera notre plus grande blessure. Soyons honnêtes, on s’en accommode surtout parce qu’on n’a pas le choix. S’attarder sur les bienfaits de ce mode de garde c’est juste et simplement une question de survie. Si on se focalise sur les difficultés et les peines de cette nouvelle vie, on sombre et on emporte dans notre tourbillon ceux que l’on souhaite protéger le plus au monde, nos victimes innocentes de nos parcours cabossés : nos enfants.

Mais au-delà de cette alternance à laquelle on s’habitue (mais jamais vraiment en fait), il y a le quotidien, il y a les à-côtés, qui, eux aussi, sont parfois lourds à porter.

J’avais deux rêves quand je me suis mise en couple avec le père de mon fils.
Ils n’étaient pas très ambitieux certes, mais c’était les miens.

❤ 1er rêve. Me marier 👸
Etre la plus belle pour une journée, avoir l’attention de tous, être idolâtrée dans les yeux des petites filles et « appartenir » à un homme. Un homme qui m’aime tant qu’il s’apprête à s’engager avec moi pour la vie.

❤ 2ème rêve. Avoir 2 ou 3 enfants 👪
Une famille. Ma famille. Manger des popcorns devant la télé à 4 ou plus. Faire du vélo, râler parce que je n’aime pas ça. Ne plus s’entendre manger et râler parce qu’ils auront tous à cœur et en surenchère de nous raconter leur journée. Râler après eux tous parce que c’est vraiment trop le bazar dans la maison puis les regarder dormir, me coucher à mon tour et me dire que je râle vraiment trop !

Je me suis séparée sans avoir eu le temps de tout réaliser. Je ne me suis jamais mariée. Peut-être parce que je n’ai pas trouvé cet homme qui m’aime tant au point de vouloir me supporter pour toute la vie 😉. Et j’ai eu un seul enfant. Donné naissance a été la plus belle expérience de mon existence mais c’est aussi c'elle qui est venu agrandir les failles et les fragilités, celles déjà présentes puis réveiller les inconscientes...

Alors après ma séparation, je me suis projetée d’autres rêves, encore une fois pas très audacieux, mais c’était toujours les miens :

❤ 3ème rêve . Fonder une famille recomposée 👪
Manger du pop-corn, une semaine sur deux, râler quand il y en aura trop sur le canapé. Faire du vélo et de la trottinette et râler parce que je n’aime toujours pas ça. Avoir mal au cœur en entendant hurler : « tu râles tout le temps, fiche moi la paix, t’es pas ma mère ». Râler après eux tous parce que c’est vraiment trop le bazar, une semaine sur deux, dans la maison puis les regarder dormir, me coucher à mon tour et me dire que je râle encore vraiment trop !

❤ 4ème rêve. Acheter MA maison 🏡
La mienne. A mon fils et moi. Celle que personne ne viendrait me reprendre même après une séparation. Etre propriétaire de mon logement. Si vous saviez comme ce rêve-là, ce projet-là il me tenait à cœur. Une revanche sur ce que la vie m’a pris ! Mon modeste héritage à mon fils. C’est matériel je vous l’accorde, mais tellement symbolique. Quand on se sépare et que l’on recommence tout, le logement est essentiel ; la première sécurité primaire, ça commence par un toit au-dessus de nos têtes.

21 septembre 2021.

Il n’y a pas de famille recomposée, pas encore, mais le temps lui, il ne m’attend pas. Titou a eu 10 ans, bientôt il mangera du pop-corn tout seul dans sa chambre, il ne voudra plus faire de vélo, et il ira dormir chez ses copains.

Cette vie de famille m’échappe.
Des inconnus sont épargnés. Je ne râle après personne.

Il y a quelques jours je me décide à renoncer à acheter MA maison, les difficultés financières auxquelles je devais me confronter commençaient à me miner. L’immobilier dans ma région est inabordable pour mon budget, le confinement a fait monter les enchères. M’éloigner c’est contraindre Titou à des trajets lourds et pénibles, je devrais le distancier du collège (dans un an) et de son père.
Pour lui, j’ai été obligée de faire un choix. Je l’ai fait. Je resterai dans la zone desservie par les transports scolaires. Je conserve donc mon statut de locataire.

Ajoutez à cela quelques contrariétés professionnelles, un entretien d’embauche positif mais qui n’aboutira pas, mélangez le tout, et vous obtiendrez une jolie petite succession de déceptions 😔

Ces dernières semaines, mon constat n’est pas très encourageant. J’ai 42 ans et je n’ai plus de rêves 💔. Ceux auxquels je tenais, la vie m’oblige à y renoncer. Certains, diront que ce n’est pas trop tard, mais moi je sais que pour ceux cités plus haut, si.

Bien sûr qu’il m’attend autre chose. Mais pas ceux-là.

Puis comme la vie, elle est aussi belle qu’injuste, voire sadique 😏, elle vous dit :
- Vous n’aurez pas de maison à vous, mais votre ex aura l’abondance financière que vous pourrez observer dans votre ancienne maison.
- Vous n’aurez pas de famille recomposée mais votre « autre » ex aura vite retrouvé une situation amoureuse épanouissante et il s’investira comme il ne l’a jamais fait avec vous.
Bien sûr, nous vous obligerons à être spectatrice de toutes ces joies qui vous sont refusées 😈

Même si tu te réjouis pour eux, c’est à ce moment-là que tu te demandes qui tu as bien pu tuer dans une vie antérieure pour en être là aujourd’hui ! Il devait être vachement important celui que j’ai assassiné ! 😁

Oui, parce que quand toi, tu ne vas pas trop bien, que tu pleures un peu plus que d’habitude, tu te compares aux autres, c’est bien connu. Et les autres bah ils ont toujours mieux que toi c’est évident ! Vous voyez ce que je veux dire ?!


Bref, c’est un gros coup de passage à vide parce qu’être seule, c’est porter beaucoup tout le temps. Etre positive(f) pour le bien-être de nos enfants c’est prendre sur soi, se surpasser mais accumuler de la fatigue et du stress. Et ce trop-plein ben parfois il déborde.

Remplacer une ampoule grillée, se demander comment ne pas être dans le rouge ce mois-ci, vendre sa voiture, prévoir l’entretien de la chaudière, assurer son travail, manger et se coucher seule, ne pas oublier les RDV médicaux, faire du sport, gérer les activités extra-scolaires, les tâches ménagères, la charge mentale. Pas de répit. Pas de soutien quand on est solo. Il y a les ami.e.s, la famille mais tous n’ont pas ta sensibilité et ton parcours et surtout ils ne vivent pas avec toi. Tous ne comprennent pas, ne te comprennent pas 😢

Imaginer naïvement que des séances de psy, mon blog, le développement personnel, tous mes efforts pour réparer et pardonner mes erreurs afin d’être une meilleure personne, allaient me récompenser ! Que le papa de Titou reviendrait peut-être sur son cheval blanc, s’agenouillerait pour me demander en mariage en me disant qu’il ne peut pas vivre sans moi et que ma jolie famille allait finalement pouvoir exister.

Il est là mon problème à moi, c’est que j’idéalise le monde dans lequel je vis et quand la réalité vient se rappeler à moi, je tombe de trop haut.


Toutes ces lignes pour vous dire que moi je sais que vous aussi, vous avez dû renoncer à vos rêves et que ça fait mal. Que la vie elle est souvent injuste. Que je vous comprends.

Que le vide devant nous peut faire peur, très peur même.

Même si je continuerai à vous dire de vous accrocher à vos p’tits et grands bonheurs, à vos p’tites et grandes joies, de vous remplir des instants de plaisir qui vont se présenter à vous, je sais et je connais aussi vos moments de déceptions, de mépris et d’écœurement de la vie 💙💚💛💜

Ils sont tout aussi légitimes que votre envie de vivre.


Si ma petite déprime persiste, je m’en irai voir le médecin et je ne peux qu’à vous encourager à faire de même si vos émotions devenaient trop douloureuses.

Parce que même superman a sa kryptonite, on a le droit aussi par moment, d’être découragé.e.


Je connais mes défaites mais je connais mes victoires.
Je laisse partir ces rêves-là.
Je n’ai ni l’envie ni l’énergie aujourd’hui d’en avoir d’autres.
Peut-être plus tard.

Il me reste mon projet de livre. Se centrer sur ce que l’on a et non sur ce qui nous manque.

Je vais me consacrer sur les rêves de mon Titou et l’aider à les réaliser parce que pour lui, tout est encore permis mais je lui apprendrai aussi qu’il se peut que la vie lui enlève certains espoirs, mais que je serai toujours là pour le réconforter 💖


Je vous embrasse, prenez soin de vous, promis ?



Céline

© Une semaine sur deux



[ Ils sont là les papas ]

Ils sont là les papas
Pourtant souvent on les délaisse
Pour flatter les mamans
Alors, ils écoutent nos louanges discrètement
En dissimulant leur subtile tristesse

Mais Ils sont là les papas,
Christophe, Frédéric, Laurent et Nicolas
Un câlin dans leurs bras
Pour protéger nos enfants du croque-mitaine
Parce que la vie avec eux est un théorème

Il y a tant à partager avec son papa
Manger du chocolat en pyjama,
Construire des cabanes déguisés en Batman,
Apprendre à faire des ricochets,
Cuisiner des légumes, mais pas très
Collectionner des cailloux
Puis surtout jouer aux casse-cou

Ils sont là les papas,
Raphaël, Fabrice, Baptiste et Benoît
Ils sont époux
Des fois un peu jaloux
Ils sont célibataires
Mais pour toujours des pères

Il y a tant à partager avec son papa
Crier but devant le match de foot
Bricoler, rigoler, rafistoler, cajoler, fredonner
Le samedi s’adonner aux guilis
Des instants que jamais on oubliera
Pis, quelle fierté pour un boutchou
De faire pipi debout,
Comme son héros qui pique avec un bisou

Ils sont là les papas,
Jonathan, Mathieu, Stéphane et Mika
Il m’est impossible en ce jour,
de ne pas penser à ceux qui ne le sont pas vraiment
PAPA
Mais qui tienne ce rôle en transition toujours avec passion.

Alors si souvent on vous délaisse pour flatter les mamans,
Aujourd’hui, moi je ne vous oublie pas.
A vous tous,
Alexandre, Bruno, Cédric, Daniel, David, Fabien, Guillaume, Jean-Romain, Jérôme, Julien, Lionel, Ludovic, Pascal, Sébastien, Vincent, Yann, et à toi bien sûr dont le prénom n’est pas là,

Vous êtes le modèle de nos bambins,
Le gardien de leur lendemain,
Que cette journée vous soit dédiée.
En ce jour, Soyez aimés et …. enfin flattés. 

Bonne fête !

© Une semaine sur deux

[ 6 Juin 2021 ]

Une date qui restera dans la mémoire et dans le cœur de Titou à jamais je pense.

Nous avons réuni nos deux familles, première fois, depuis 6 ans, première fois depuis la séparation.
Titou fêtait un évènement auquel il tenait. Nous n’avons pas voulu scinder la fête en deux.

Ce fut une belle journée.
Pas tant par le soleil qui nous aura délaissé quelque peu (mais pour une fois, la pluie nous aura épargné et croyez-moi, on peut ici parler de miracle), mais belle par tout ce qu’elle est venue représenter pour notre fils.
D’abord parce que célébrer cet évènement lui était précieux, et ensuite parce que c’était la première fois qu’il pourrait se souvenir de nous tous réunis.

Alors certes, ni son père ni moi-même avons « refait » notre vie officiellement et je comprends que cela puisse faciliter ce genre de manifestation.

Il est donc important pour moi, pour nous, de remercier sincèrement et chaleureusement nos deux familles pour leur présence car je peux imaginer que cela ne soit pas aussi évident pour eux qu’on pourrait le croire.
Il y avait peut-être un peu d’appréhension, un peu d’hésitation.
Je sais que dans certaines familles, les rancœurs se propagent dans les différentes générations.

Alors merci d’être toujours là pour Titou. Merci d’avoir accepté notre invitation. Merci pour votre bienveillance et votre générosité.

Je vais terminer avec les mots de Titou prononcés dans la voiture, sur le trajet qui nous ramenait à la maison : « Maman, c’était une journée MAGNIFIQUE ». J’insiste sur ce dernier mot, car je ne peux pas, par écrit, vous décrire l’émotion qu’il s’en dégageait.
« C’est un peu comme une famille recomposée » qu’il a ajouté.

J’ai conscience que ces moments sont rares. Et je ne cherche pas à travers mon témoignage « donner de leçons » sur ce que devrait être une famille séparée, oh loin de moi. Nous devons aussi être prudent pour ne pas être équivoque et laisser émerger un espoir hypothétique à Titou.
Chacun son histoire, chacun son parcours, chacun ses difficultés. Il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais ». On fait toujours comme on peut avec ce qu’on l’on a.

Mon souhait le plus fort, depuis 6 ans et ce dont je m’efforce chaque jour, est que mon enfant puisse avoir le moins de séquelles possible de cette blessure d’enfance, pour qu’un jour il puisse dire : « Bientôt je serai grand et peut-être que je serai fier de ma famille brisée parce que moi j’vis en garde alternée mais que ça m’empêche pas d’être aimé, par mon père et ma mère.»






Céline

© Une semaine sur deux

[ Liberté ]

Avant toute cette pagaille, je ne savais pas vraiment ce que signifiait ce mot.
Parce que j’étais libre.

Quand on prend quelque chose ou quelqu’un pour acquis, on ne sait pas vraiment ce que l’on a, jusqu’à ce qu'on le perde.

Chaque petite évasion que je m’accorde, reprend alors de son immensité. Je mesure désormais la signification de ces 7 lettres.

Saint Laurent d'Agny  (69) © Une semaine sur deux

L. Loisirs

I. Ivresse

B. Bonheur

E. Espace

R. Rêverie

T. Tendresse

E. Espérance


Quand je regarde la définition du dictionnaire :
« Situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance de quelqu’un (opposé à esclavage, servitude), ou qui n'est pas enfermée (opposé à captivité). Possibilité, pouvoir d'agir sans contrainte ; autonomie. »

Pourrait-on alors affirmer, qu’aujourd’hui nous sommes prisonniers ? de qui ? de quoi ? d’un virus ? ou pire encore ?...

Mais je sais que tôt ou tard, la vie reprendra ses droits parce que l’histoire nous rappelle combien d’hommes et de femmes, se sont battus pour cette faculté d’action et de mouvement, pour « le retour de l'espoir de liberté et de paix pour l'humanité tout entière ».

Alors, oui, un jour ce terme retrouvera enfin, de nouveau, toute sa valeur, sa signification qu’il mérite et chacun de nous savourera encore plus fort (!) chaque miette que ce mot, si petit et si grand à la fois, nous offrira.

Je souhaite et je veux la liberté à nos enfants !


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🎉 [ Le bonheur n’est pas là où je croyais qu’il serait ]

Aujourd’hui j’ai 42 ans pour de faux.
(Bah oui, parce que l’année dernière le 23 mars tombait en plein confinement, donc cette année-là n’a pas compté ! Na !)

Vieillir chaque année un peu plus. Pour certains c’est sans conséquence pour d’autres c’est plus compliqué. Puis cela dépend aussi et surtout dans quelle tranche d’âge on se situe.

Aujourd’hui j’ai 42 ans.
Je le vis bien. Je me sens bien.

Non, je n’ai pas « reconstruit » ma vie.
Je ne suis pas encore (re)devenue propriétaire, j’ai toujours la même voiture depuis six ans (j’l’aime trop aussi), je n’ai pas d’amoureux, j’ai même dû me confronter à un nouvel échec sentimental récemment, ma vie professionnelle va connaitre quelques bouleversements, en bien ou en mal, nul ne le sait encore … mais le pire du pire, je partage mon unique enfant, ma vie, mon amour, mon trésor, ma canaille #unesemainesurdeux.

Pourtant, je n’ai jamais été aussi épanouie.
Malgré le manque de mon fils ♡, j’ai enfin trouvé mon équilibre entre ces semaines dissemblables, avec son lot de joies, de déceptions, d’amour, de solitude, d’ennuis, de flirts, d’inquiétudes, de plaisir, de délices, de peines, d’angoisses, de sourires et de rires.

La sagesse de la quarantaine, l’expérience, les rides et Titou qui grandit, contribuent à cette maturité.

Il m’a fallu 6 ans.
6 ans pour amadouer le deuil de MA famille manquée.

Surtout, 6 ans pour comprendre que le bonheur n’est pas là où je croyais qu’il serait.

Cette nouvelle approche de vie, je l’ai obtenu dans la douleur, dans les pleurs, dans les sacrifices, dans la culpabilité, dans la peur, dans les doutes. Je ne savais pas que toutes ces émotions allaient m’offrir cette douceur d'aujourd'hui. Comment le concevoir d’ailleurs ?!

23 mars 2021. J’ai 42 ans.
Je suis en garde alternée, je suis célibataire et je suis heureuse.
Oui, « j’aime ma vie parce qu’elle me conduit là où rien n’est écrit ! »


Ce post, comme une revanche sur mes épreuves, ce post pour vous dire de toujours garder espoir, ce post pour démontrer que tout est possible !
Ce post pour que tout le monde me souhaite mon anniversaire !

Affectueusement,

Céline
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[ A nos histoires ratées ]

Il faut tout effacer
Tous ces moments inachevés
Il faut tout oublier
Tout ce qu'on a pu partager
Il faut tout effacer
Envoler, tous ces moments passés
Il faut tout oublier

Il y a des histoires qui ne sont pas dignes d’être racontées.
Il y a des histoires qui sont venues simplement nous rappeler ce dont nous ne devons plus tolérer.
Il y a des histoires qui se terminent mal, mais si c’était bien, l’histoire aurait continué.

Parce qu'il y a des anniversaires qui ne doivent pas être négligés.
Parce qu'il y a des messages qui ne doivent pas être ignorés.
Parce qu'il y a des amis qui ne doivent pas nous être censurés.
Parce qu'il y a des sentiments qui ne doivent pas nous être dissimulés.
Parce qu'il y a des attentions qui doivent nous être dédiées.
Parce qu'il y a des discussions qui doivent être affrontées ! 
! Parce qu'il y a des souvenirs qui ne doivent pas être supprimés !

Parce que « moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. »

Sachez que les désaccords et les conflits sont souvent plus équilibrés et plus sains qu’un silence enfantin.

Alors Merci ! Merci mille fois pour ces ratés,
Merci aux histoires échouées de m’avoir rappelé de ne plus donner sans un peu de gratitude et de ne plus jamais confier mes précieuses clés.

Il faut tout effacer
Tous ces moments inachevés
Il faut tout oublier
Tout ce qu'on a pu partager
Il faut tout effacer
Envoler, tous ces moments passés
Il faut tout oublier,

Comme vous, j’ai tout effacé, j’ai tout oublié.

Je suis prête à recommencer !

Mais avec de l’amour en quantité,
Reprenez vos miettes, 
Gardez votre immaturité, 
pour vos nouvelles amourettes,

Nous on mérite la sublimité !

Voilà ce que nos histoires avortées viennent nous révéler ; plus jamais de moitiés ni de futilités, en entier uniquement, nous exigeons d'être aimé(e).




© Une semaine sur deux

[ Mes deux maisons ]

Chez papa, j’ai une grande maison
Chez maman, un petit balcon
Chez papa, j’ai deux beaux chatons
Chez maman, un poisson en contrefaçon

Depuis la séparation,
J’ai deux maisons

Chez maman, j’ai toujours mon petit surnom
Chez papa, je fais le fanfaron
Chez maman, on invente des chansons
Chez papa, on joue au ballon

Depuis la séparation,
J’ai deux maisons

Tous les vendredis je prends mon baluchon
Pour changer de pavillon

Mais peu importe la transition
Je garde la même éducation
Il n’y a pas de compétition,
Parce que dans mes deux maisons
Je reste leur champion ♥


© Une semaine sur deux

[ J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains ]

Je t’écris moins, c’est vrai. 
Il y a plus trop de rimes ici. 
Un nouveau blog pour aider les parents, comme moi. Un livre en préparation, pour toi. Mais qui avance excessivement doucement. 
Une activité quotidienne sur les réseaux sociaux, pour prendre le temps de suivre et soutenir ma belle communauté dans ses déboires matrimoniaux. 
Le confinement. Notre vie. Le boulot. Ma vie. 
Tellement d’excuses. 
Il paraît que c’est dans mon tempérament d’avoir mille projets qui finiront sur Neptune. Mais je m’en fiche, si mes espoirs volent jusqu'à la lune. 
Mais je t’écris moins, c’est vrai. 
Peut-être tout simplement que je t’ai tout dit, ou plutôt tout écrit. 
Sûrement pas ! 
La fin de l’année approche, j’aime pas la fin de l’année. 
J’aime Noël, j’aimais Noël ? 
Tout est différent, tu sais toi maintenant que rien n’est intemporel. 
Je me débats avec mon moral, toujours un peu plus bas, quand t’es pas là. 
Mais je m’accroche tu sais, je vis, je souris, je ris même ! 
Mais je t’écris moins, c’est vrai. 
J’te gribouille plus trop les chagrins de l’amour à mi-temps. 
Pourtant je m’épanche beaucoup, trop évidemment. 
Parfois je pense rédiger la conclusion puis tu réclames encore. 
Mais peut-être que c’est bien de ne plus produire parce que souvent ils sont tristes mes mots. 
Ma plume est mélancolique, mon cœur est joyeux pourtant, mais plus jamais insouciant. 
Je crois bien que je ne sais pas l'écrire le bonheur, j'sais juste le vivre.

Puis, tu vois ce soir je pose ces quelques lignes sur le papier, 
Finalement j’aurais toujours de quoi conjuguer, 
Même si on en revient toujours au même avec mes brouillons de poèmes, 
Parce que mon fils, jamais je ne cesserai de t’orthographier des je t’Aime. 



© Une semaine sur deux

[ Super Héros ]

Un vendredi chez papa, 
Un vendredi chez maman. 
Le lundi sportivement 
Un mercredi matin à l'accueil de loisirs 
L'après-midi, reprise des exercices 
Un mercredi matin chez les grands-parents,
L'après-midi, reprise de l’entrainement 
Le jeudi en préparation aux sacrements 

Ah tu sais, mercredi, c’est papy qui t’emmène au foot, mais c’est cousin « Gaston* » qui viendra te récupérer et jeudi c’est maman qui te conduira au « Cathé » mais c’est papa qui viendra te chercher !
Et n’oublie pas de t’avancer dans tes devoirs, de prendre ta douche, de te laver les dents et de te coucher tôt ! Si tu as le temps, tu pourras t’amuser un peu.
Oui faut bien se l’avouer, les semaines de nos mômes sont souvent bien (sur)-chargées ! 

Et aujourd’hui je voulais saluer particulièrement « l’adaptabilité » des enfants de parents séparés !

Parce que changer de maison, c’est aussi parfois changer d’organisation pour les activités, mais aussi de solutions de garde du mercredi, et même changer aussi peut-être de personne référente pour telle ou telle occupation.
Les adultes que nous sommes seraient vite perturbés et surmenés si nous devions vivre les mêmes changements, une semaine sur deux.
Car combien d’entre nous sont rassurés par une routine bien définie ?

Oui, aujourd’hui il me tenait à cœur de dire Bravo à tous nos petits héros du quotidien, qui font preuve chaque jour et surtout chaque semaine, de souplesse et de mobilité, sans jamais se plaindre ! ♥


© Une semaine sur deux

* Gaston, nom d'emprunt 

🎶 [ Une mère ]

🎶 (Une Mère)
Ça travaille à temps plein
Ça dort un œil ouvert
C'est d'garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit
Ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai
Ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Une mère
Ça fait ce que ça peut
Ça ne peut pas tout faire
Mais ça fait de son mieux 🎶

J'avoue que cette semaine (et cette année sûrement) va mettre ma #chargementale à rude épreuve !
2 entraînements de foot par semaine + réunion de préparation communion tous les jeudis (choix personnel de Titou).
Régler les retards administratifs pour le PAI (Projet d'Accueil Personnalisé) pour qu'il puisse à nouveau mettre ses gouttes dans les yeux à l'école. Celle-ci qui réclame des papiers déjà fournis. Divers rendez-vous à planifier. Des horaires à respecter.
Mon travail à temps plein et ses exigences. L'humeur du boss à supporter.
Oui, faut bien se l'avouer, parfois c'est super hard de tout gérer !
Je sais que beaucoup de mamans, #mêmepasséparées s'occupent aussi de toute cette logistique, sans oublier les #papassolos et les #papastoutcourt

Je relativise encore et toujours, je n'ai qu'un seul enfant et #unesemainesurdeux
Alors comme le dit si bien Lynda, je ne peux pas tout faire mais je fais de mon mieux.
On prend les choses comme elles viennent. On est une équipe avec Titou. Y a parfois des loupés, des retards, des oublis mais on prend un peu de distance. On se fixe quelques grands objectifs et après on... improvise.
Ne pas se mettre une pression inutile. Tout se fera, certes, avec plus ou moins de rigueur.
Bon nous sommes mardi et déjà super fatigués. Sûrement que vendredi, au moment de la séparation, il y aura comme un arrière goût de "pas assez".
Mais ce soir, entre deux devoirs à s'avancer, deux repas à préparer pour anticiper, on prendra le temps de s'arrêter... un instant.
Oui on calmera cette course du temps pour respirer et profiter de l'ici et maintenant.
C'est important de revenir à l'essentiel quand nous nous sommes happés par ce tourbillon du quotidien.



© Une semaine sur deux